Mémoire universitaire : Ethnométhodologie et Modélisation Symbolique



« Le postulat de départ "Il est impossible de ne pas communiquer" est toujours présent à l’esprit des praticiens des métaphores symboliques. En ce sens, cette notion se rapproche de celle de l’account de l’ethnométhodologie. »

« [..] les questions clean [..] sont une sorte de breaching pour le client. "Quel genre de…", par exemple, permet au client de donner sa définition du mot demandé. Il a d’un seul coup accès à une partie qu’il ignorait consciemment, la minute d’avant. »

« Les questions qui ont pour but de faire bouger le temps, comme "qu’est-ce qui se passe juste avant X ?", offrent un éclairage sur une séquence inconsciente jusque-là. En répondant avec précision, le client s’entendra alors donner ses allants de soi, et par-là même, les mettre à jour au service d’une compréhension plus grande de comment il fait ce qu’il fait. »

« Dans une société où les images nous assaillent de toute part, le fait de porter attention à nos images intérieures, à nos symboles intimes et voir apparaître sous notre crayon ou sous nos yeux une image enfouie est toujours émouvant et peut-être porteur d’un avenir plus libre, plus choisi. [..] C’est peut-être aussi cette liberté-là que les fondateurs de l’ethnométodologie ont cherché à faire en codifiant une posture, une façon d’être dans l’observation de comment les hommes font ce qu’ils font ?

L’accompagnement comme je le conçois n’est ni mesurable, ni quantifiable parce que, d’une certaine manière, c’est un art. Un art difficile qui demande des années de pratique, de réflexion, de méditation. Comme tous les arts, il a pour vocation de nous apporter jouissance et connaissance et nous permet de nous élever au-dessus de nous-même. Accompagner, c’est aussi aider l’autre à se réconcilier avec certaines parties de luimême, faire la paix avec son monde intérieur et de les inclure dans son propre développement à un niveau plus haut. Cette réconciliation sera peut-être une guérison pour lui. »






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